mardi 13 novembre 2007

Un bug à 10 millions d'euros

Voici ce que m'adresse mediscoop. Merci à eux.

Revue de presse du mardi 13 novembre 2007 | Envoyée à 88043 abonnés en France

« Un bug informatique coûte 10 millions d’euros à la Sécu »
Le Parisien

Le Parisien annonce en effet qu’« un logiciel déficient a provoqué des remboursements indus de soins en faveur de cliniques privées et au détriment de caisses d'assurance maladie ».
Le journal relève que « le coût pour la Sécu s'élèverait à 10 millions d'euros ».
Le quotidien explique que « ce cafouillage d'ampleur est la conséquence de la mise en place en 2001 d'un logiciel de télétransmission destiné à remplacer le format papier des demandes de remboursement ».
Le Parisien observe que « face à la complexité de la tâche, le logiciel dit des «caisses-pivots» s'est mis à totalement patauger... et les caisses ont remboursé deux, voire trois fois de suite des factures de soins qui leur étaient adressées par les cliniques ! ».
« Et le «bazar», selon l'expression d'un employé des caisses, a duré pendant des années »,
ajoute le journal.
Le quotidien note qu’« aujourd'hui, Pierre Fender, directeur de la répression des fraudes de la Sécurité sociale, qui a enquêté sur le sujet, se contente d'évoquer du bout des lèvres «des erreurs réelles, qui appartiennent au passé, et qui ont depuis été résolues» ».
Le Parisien remarque que « selon Pierre Fender, «la plupart des cliniques ont maintenant accepté de rembourser» ».
Le journal précise toutefois qu’« il reste au minimum 1 million d'euros d'argent non récupéré par les caisses. Et une dizaine de cliniques, qui contestent devoir rendre ces sommes, ont porté cette affaire devant les tribunaux des affaires sociales ».
Le quotidien observe par ailleurs que « la Cour des comptes travaille en ce moment sur ce sujet. La question est de savoir si certaines cliniques privées n'ont pas réussi à passer à travers les mailles du filet, en oubliant de rembourser le trop-perçu ».
Le Parisien livre un entretien avec Bernard Tepper, président de l’Union des familles laïques, qui a saisi la Cour des comptes.
Le responsable déclare que ces sommes perçues indûment par des cliniques « ont parfois été classées dans les colonnes des bénéfices », et estime que « ce sont les assurés qui seront perdants ».


Le texte est en style journalistique. Si nous trouvons des choses plus scientifiques sur ce qui s'est passé, nous vous informerons.

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